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Camisoles : Martin Winckler
Fleuve noir
Parution :2006
Genre: Roman policier
ISBN:226507974
Quatrième de couverture.
Henri d'Artigues, un homme d'affaires aux activités secrètes et à la vie privée curieusement lisse, est retrouvé baignant dans son sang, vêtu d'un simple peignoir... Peu de temps après se produit le soi-disant suicide de l'administrateur des hôpitaux de la ville, le docteur Arnaud Husset. Aurait-il été supprimé parce qu'il menaçait de faire des révélations sur certains scandales concernant la gestion des hôpitaux de la région ? Ou parce qu'il ne voulait pas divorcer de sa femme, comme l'affirme une lettre anonyme parvenue au journal local ?
Mon avis :
L'an passé, j'ai lu "le choeur des femmes", dernier livre écrit par Martin Winckler. Ce livre se passe dans le milieu médical. Ce n'est pas dû au hasard,
L'auteur associe dans ce roman policier, le côté médical et le côté politique, en mettant en scène un hopital psychiatrique, un peu particulier, spécialisé dans le traitement des psy.
" Ici, nous sommes au Château. Le centre spécialisé le plus confidentiel du pays.
- Pourquoi, ricarne Charly. Oy accueille que des hommes politiques,
- Pire que ça : on n'y accueille que des médecins."
Charly Lhombre, ami du juge et médecin légiste, se cherche une place stable dans un centre privé de santé qui ont vu le jour en "remplacement" des hôpitaux publics.
Un haut fonctionnaire, Henri d'Artigue se suicide. Une journaliste de télé-réalité disparait subitement. Un autre médecin est retrouvé mort. Le juge Watteau doit enquêter.
Nous allons suivre ces trois enquêtes. Ces trois enquêtes se suivent en paralléle.
De nombreuses dépêches AFP,(très d’actualité) sur le durcissement de mesures liées à la sécurité intérieure, avec une force répressive (police, gendarmerie) démultipliée, notamment en ce qui concerne les condamnations pour crimes sexuels ; présentation description d'un centre psychiatrique ultrasecret, se glissent dans les chapitres.
Ce livre reprend des personnages d'un autre livre écrit prédédemment.
J'ai préfèré " le choeur des femmes " à celui-ci.
Trop de sujets sont abordés dans celui-ci, et qui ne sont pas résolus, et une certaine inquiétude pour cette vision.
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